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Schriftzug über einem transoranten Lageplan: Das Werk ist nicht in der Ausstellung zu sehen.
Schwarze, weiße und graue Pinselstriche, die sich zu einem Stadtbild zusammenfügen.
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Paysage urbain F

Gerhard Richter

Dimensions:
 200cm  200cm
an:
1968
lieu:
KunsthalleKarlsruhe@ZKM

Chefs-d’œuvre

Dans la zone grise

Gris dans le gris dans le gris : ce qui, de loin, ressemble à une vue aérienne, devient, de près, un enchevêtrement de traces de peinture abstraite. Le Paysage urbain F de Gerhard Richter, peint en 1968, tente de déterminer le rapport entre la réalité et l’image. Il joue avec la curiosité de vouloir déchiffrer ce qui est représenter et de l’identifier le plus précisément possible. Mais plus on s’approche de l’œuvre, plus on la considère, et moins on la reconnaît. C’est en cela qu’elle est paradoxale.

Je me méfie non pas de la réalité, dont je ne sais pour ainsi dire rien, mais de l’image de la réalité transmise par nos sens et qui est imparfaite, limitée.
Gerhard Richter

Fascination de la ville

L’artiste, né à Dresde en 1932, a composé toute une série de « paysages urbains » similaires. Ses nuances de gris et de noir et blanc ne sont pas sans évoquer les vues aériennes des villes bombardées pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant ce n’était pas l’objectif de Gerhard Richter, selon ses propres dires. C’est une commande à Milan qui aurait suscité son intérêt pour le motif de la ville.

Francfort est Munich

Le titre Paysage urbain F induit en erreur : ce n’est pas Francfort qui est représentée, la ville dont la plaque d’immatriculation commence par un « F ». Gerhard Richter s’est inspiré en réalité d’une photo aérienne de Munich : il a projeté la photo d’une revue d’architecture sur la toile et a peint les parties d’ombre et de lumière avec une quantité de peinture généreuse. En bas à gauche, on peut même deviner une tour de la Frauenkirche.

De la réalité, je ne peux rien évoquer de plus clair que mon rapport à la réalité. Et, dès lors, cela concerne le flou, l’insécurité, la fugacité, la partialité ou je ne sais quoi.
Gerhard Richter

Données et faites