Plan du site

Lageplan des Werks in der Ausstellung im ZKM.
Detail von Chardins Früchtestillleben
Downloads

Im Zuge des Website-Relaunchs finden Sie hier vorerst keine hochauflösenden Abbildungen. Im Hintergrund arbeiten wir daran, sie Ihnen an dieser Stelle schnellstmöglich präsentieren zu können. Bis dahin wenden Sie sich gerne per Mail an digital@kunsthalle-karlsruhe.de, wenn Sie Abbildungen in hoher Auflösung benötigen.

Abbildung herunterladen

Pichet en étain et pêches

Jean Siméon Chardin

Dimensions:
 225.5cm  138.5cm
an:
autour de 1605/1606
lieu:
KunsthalleKarlsruhe@ZKM

Chefs-d’œuvre

La magie de la réalité

Quelques fruits, des vases : les objets sont assemblés aléatoirement et posés sur la table. Rien de bien particulier… et pourtant, les natures mortes de Chardin nous enchantent.

Les œuvres des artistes du XVIIIe siècle ont charmé leurs contemporains, mais aussi Cézanne, le père de la modernité, qui fut fasciné par Chardin. Car il s’agit d’une peinture pure, ni plus, ni moins !

On dit de celui-ci qu’il a un technique qui lui est propre et qu’il se sert autant de son pouce que de son pinceau.
Denis Diderot

Chardins Stillleben mit Glaskaraffe und Zinnbecher, davor Früchte.

Un observateur sensible

Les objets peints par Chardin n’ont plus la portée symbolique des natures mortes néerlandaises du XVIIe siècle. Les fruits ou les vases sont seulement là. Le peintre a équilibré leur disposition et leurs proportions avec une grande finesse : on le voit avec les pêches veloutées se reflétant sur le pichet en étain. Sur le tableau qui sert de pendant à celui-ci, la carafe en verre translucide est visible seulement grâce aux reflets qui apparaissent à sa surface. Chardin observe avec acuité le va-et-vient de la lumière entre les objets. Il traite tous les objets du tableau de la même manière, avec densité.

Detail aus Chardins Stillleben mit Zinnkrug. Nahansicht eines Pfirsichs. Trockener, pastoser Farbauftrag.

Chardin travaillait lentement, avec de petites touches de peintures, en superposant les couches de glacis, c’est-à-dire les couleurs translucides, et celles de couleurs plus denses. Il parvenait ainsi, et sans égal, à saisir la réalité avec sa peinture.

Données et faites