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Im Zuge des Website-Relaunchs finden Sie hier vorerst keine hochauflösenden Abbildungen. Im Hintergrund arbeiten wir daran, sie Ihnen an dieser Stelle schnellstmöglich präsentieren zu können. Bis dahin wenden Sie sich gerne per Mail an digital@kunsthalle-karlsruhe.de, wenn Sie Abbildungen in hoher Auflösung benötigen.
La Giardiniera
Hans Thoma
69cm 86.5cm
1881
KunsthalleKarlsruhe@ZKM
Hans Thoma, artiste
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« Le Titien ou Thoma ? »
« Nous allions dans de modestes auberges italiennes et nous asseyions au milieu d’Italiens, qui s’étonnaient que ma femme ne comprenne pas leur langue. Elle ressemblait en effet parfaitement à une Romaine (je l’ai également peinte en costume de jardinière italienne par la suite). »
C’est ainsi que Hans Thoma décrit en 1919, dans ses mémoire Im Winter des Lebens (En l’hiver de la vie), son voyage en Italie avec sa femme, Cella, et les journées qu’ils ont passées ensemble dans la campagne romaine dans le but de réaliser des études.
La jardinière de Thoma
Dans son tableau La Giardiniera, Hans Thoma a peint en 1881 le portrait de sa femme en costume traditionnel italien tenant une corbeille de roses sur le bras. À l’arrière-plan, dans la moitié gauche du tableau, le regard s’ouvre sur une fontaine, derrière laquelle s’étend un paysage d’arbres verts.
Dans la moitié droite du tableau, la vue de l’observateur est tout d’abord bouchée par une colonne cylindrique, derrière laquelle on peut reconnaître une architecture italienne aux tons clairs. Le regard, légèrement rêveur, de Cella sort du tableau.
Cella Berteneder, que Thoma a rencontrée en 1875 à Munich et épousée en 1877, n’a pas seulement été son modèle à maintes reprises, elle a aussi été un soutien important de l’artiste tout au long de sa vie. Elle était elle-même peintre et a d’abord été l’élève de Hans Thoma. Les nombreux portraits que Thoma a réalisés de sa femme ainsi que de multiples documents écrits témoignent de l’importance du rôle que Cella a joué dans la vie de l’artiste.
L’artiste et sa femme en voyage
Lorsqu’il peint ce portrait, Thoma vit avec sa famille à Francfort, où il a rapidement pu convaincre les premiers mécènes et commanditaires de la qualité de son art.
Le médecin Dr Otto Eiser lui permet d’entrer en contact avec Charles Minoprio, originaire de Francfort et vivant à Liverpool, lequel le charge en 1880 de se rendre en Italie et d’y réaliser quelques tableaux pour son compte.
Sa femme, Cella, l’accompagne pendant ce voyage de plusieurs semaines. Ils rendent tout d’abord visite à leur ami Louis Eysen à Bolzano avant de poursuivre jusqu’à Florence, chez Arnold Böcklin. Ils visitent ensuite Naples, Sorrente et Pompéi. Thoma ne cesse de réaliser des études de paysages et de personnages tout au long du voyage.
Bella Italia
Pour réaliser le portrait de son épouse, Cella, peint à la suite de ce voyage, Thoma s’est inspiré des peintres italiens de la Renaissance, aussi bien pour le motif que pour le style. Le mode de représentation fait notamment penser aux portraits de femmes du Titien. Les fleurs sur le bras de sa femme font référence aux activités de peintre de natures mortes florales de celle-ci.
Thoma a effectué en tout trois voyages en Italie et les paysages de ce pays lui sont devenus aussi familiers que ceux de sa Forêt-Noire d’origine, ce qui se reflète également dans nombre de ses œuvres. Thoma réunit dans La Giardiniera son amour pour sa femme, Cella, et son amour pour l’Italie.
Le portrait a d’abord appartenu à Eduard Küchler, un ami proche du couple, résidant à Francfort, qui en fera don à la Kunsthalle en 1902 alors que Thoma en assure la direction.
Basic data
Titre | La Gardiniera |
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Artiste | Hans Thoma |
Date | 1881 |
Mesures Plastique | H 86.5cm W 69cm |
Matériau | Huile sur toile |